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elections présidentielles 2022 - Page 4

  • A VANVES MÊME DEUX ELUS POURRONT PARRAINER UN CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE

    Il s’agit du maire, Bernard Gauducheau et de la conseillère départementale, Sandrine Bourg qui devraient parrainer la candidate LR Valérie Pécresse sans surprise.

    Il faut savoir que, parmi les 42 000 élus habilités à parrainer les candidats, figurent  non seulement des maires ou des présidents d’intercommunalité, mais aussi les parlementaires (Florence Provendier député de la 10e circ. qui parrainera Emmanuel Macron), les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux, les représentants des Français de l’étranger, les membres d’assemblées ou d’exécutifs de collectivités à statuts particuliers (comme le corse). «Le droit de présentation» (dit parrainage) qui est reconnu aux maires est d’ailleurs une compétence individuelle et tracée. Elle ne peut être, et n’a pas à être, l’intermédiaire entre les maires et les candidats à l’élection présidentielle en recherche de leurs 500 parrainages» a rappelé David Lisnard, président de l’AMF  (Association des Maires de France) dans le cadre d’un débat sur les parrainages qui doivent étre déposés  entre le 30 Janvier et le 4 Mars 2022 au Conseil Constitutionnel

    Comme l’ont soulevé de nombreux élus, candidats comme V.Pécresse (LR)  ou pas, comme F.Bayrou (Moden), il y a un probléme : Il n’est pas normal que Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour ou Marine Le Pen, à plus de 10% dans les sondages, affirment avoir du mal à récolter ces parrainages, alors que des candidats très bas dans les sondages (2 à 4%) n’ont pas de mal comme Anne Hidalgo ou Yannick Jadot à les recueillir. Valérie Pécresse n’a pas caché qu’elle veut «modifier la règle des parrainages» pour les candidats au-dessus de 10% dans les sondages : «Je considère que ce n'est pas possible dans une grande démocratie, quand on pèse plus de 10% des intentions de vote de ne pas pouvoir se présenter» expliquait-elle.  Elle considère que «les parrainages sont là pour éviter des candidatures farfelues, qu'un fou dangereux puisse se présenter. Ils ne sont pas là pour bloquer un courant d'expression fort».

    François bayrou (Modem) qui propose que des maires s'organisent en «réserve de signatures disponibles» pour parrainer les candidats à la présidentielle jugés «légitimes», considére que «les représentants des grands courants qui ont participé sous la Ve République à l’élection présidentielle devraient être garantis de disposer de leur parrainage. Et puis il y a les candidats de surgissement, ceux qui se sont imposés par le débat politique et qui ont atteints la barre des 10% dans les sondages, et qui doivent également être considérés comme légitimes et donc pouvoir concourir.  Sinon quoi, ça provoquerait une crise et les électeurs auraient le sentiment qu'on leur vole l'élection», estime-t-il

    Mais, il y a un probléme depuis la campagne présidentielle de 2017 : les élus locaux qui acceptent de parrainer un candidat doivent le faire publiquement, leur nom et leur choix étant rendus visibles sur le site du Conseil constitutionnel. Une réforme qui pénalise grandement les partis les plus mal réputés, aux deux extrémités de la scène politique. Du coup, les élus locaux n’osent plus soutenir certains candidats par peur d’être privés de subventions. «Que l’on se comprenne bien, parrainer ce n’est pas soutenir» met  en avant Jean Mélenchon regrettant les «pressions» auxquelles font face les élus au moment d’accorder leur parrainage, en rappelant que le groupe parlementaire LFI avait déposé une proposition de loi organique instaurant une procédure de 150 000 parrainages citoyens pour la candidature à l’élection présidentielle. Quant à Anne Hidalgo, les français jugeront sa réaction. Car elle a estimé que « les candidats n’ayant pas réussi à récolter les 500 parrainages pour la présidentielle «ne méritent pas d’y participer. Tant pis pour eux, ça veut dire qu’ils n’ont pas convaincu 500 maires»

  • PRESIDENTIELLES 2022 : PECRESSE ELUE CANDIDATE DE LR ELUE A L'INSU DU PLEIN GRE DES REPUBLICAINS DE VANVES

    Valérie Pécresse  que l’on dit toujours «en campagne» a réussi le tour de force de se qualifier pour la primaire avec 25% des voix au premier tour, évinçant Xavier Bertrand, le favori des sondages, et en remportant le second tour face à Eric Ciotti par 61,95% des voix contre 39,05%. Curieusement, aucun des personnalités LR élues ou non, de Vanves n’auraient voté pour elles au 1er tour, sauf peut être au second contre celui que l’on nomme le «Zemmour propre»,  alors qu’elle était, selon de bonnes sources, une des candidats préférée des centristes

    «Le processus de rassemblement des Républicains s’est achevé. Je mesure l’audace qui est la votre. Pour la 1ére fois le parti du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, va se doter d’une candidate à l’élection présidentielle. Je pense à tous les femmes de France. Je vais tout donner, ma force, mon énergie, ma détermination pour faire gagner nos convictions » a-t-elle déclarée en rendant hommage à Eric Ciotti,  «avocat indéfectible de l’ordre et de la liberté» pour elle. «Notre rassemblement, ce sera des actes : Nous allons sauver nos services publics,  défendre la Justice social, le travail, remettre la France au 1er rang des Nations. La droite républicaine, des convictions, des solutions, est de retour, unie, car la France ne peut plus se permette d’attendre ! » a -t-elle déclaré : «Cette élection, je m’y suis préparée, je porterai un projet de franche rupture» a-t-elle prévenue, «une France solidaire, pas assistée, Aujourd’hui tout commence, je veux relever tout espoir» en annonçant qu’elle commence un tour de France dés la semaine prochaine (au lieu de partir en vacances comme Fillion en 2017). «Emmanuel Macron n’a une seule obsession passion, ma seule passion est de faire ! Nous allons tourner les pages Marcron sans tourner les pages de France !».  

    Eric Ciotti a immédiatement salué la victoire «digne, puissante et audacieuse» de son adversaire : «J’appelle a une campagne de clarté absolue contre le macronisme (...) ce sont les valeurs d’autorités, d’identité de liberté que les Français ont plébiscité» a-t-il lancé au pupitre, exprimant clairement son soutien à Valérie Pécresse face à «l’immense responsabilité» qui l’attend

    La candidate a toujours estimée qu’elle est «la seule à pouvoir battre Emmanuel Macron. Je suis une femme qui gagne et qui fait». Le tout en appelant à l’unité de la droite, une droite qu’elle souhaite unie pour mener «une campagne sans relâche». La Région IDF s’est fortement mobilisée et notamment les Yvelines qui restent pour elle, son département de cœur puisqu’elle est conseillère municipale à Vélizy et elle a été l’ancienne députée de la 2e circonscription des Yvelines (une partie de Versailles, Vélizy, Vallée de Chevreuse), Paris et les Hauts de Seine. «Valérie Pécresse a été la plus précise, la plus percutante, celle qui avait le message le plus clair. L’expérience et le courage ont parlé. En cette période de primaires, la droite a retrouvé sa place» réagissait  Pascal Thévenot, maire de Vélizy-Villacoublay.

    Elle a bénéficié d’une avalanche de soutiens, entre les deux tours, et notamment de Xavier Bertrand et Philippe Juvin qui l’entouraient lors de sa déclaration à l’issue du 1er tour, ainsi que de Michel Barnier, appelant au rassemblement derrière elle.: «Michel, Xavier, Philippe viennent de m’apporter leur soutien (...) ce soutien m’honore, et il m’oblige. Avec eux, avec leurs équipes et tous leurs élus je rassemblerai ma famille politique et m’appuierai sur tous ces talents» avait-elle déclaré. Au-delà des candidats battus, plusieurs élus LR sont sortis du bois pour exprimer également leur soutien à l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur de Sarkozy, comme Agnès Evren, président de la fédération LR 75, Gérard Larcher président du Sénat, mais aussi de sarkozystes comme Brice Hortefeux, Pierre Charon, Frédéric Péchenard qui ont pesé lourd. Elle avait, dans les coulisses, un directeur de campagne qui a fait ses preuves, Patrick Stefanini, avec elle aux régionales, avec Jacques Chirac en 1995 et en 2002. Enfin, au cours des débats, Valérie Pécresse s’est révélée, avec des idées et des propositions qui se tiennent

  • LES REPUBLICAINS A VANVES VOTENT POUR LEUR CANDIDAT AUX PRESIDENTIELLES

    Les Républicains à Vanves comme en Ile de France et France voteront depuis aujourd’hui pour choisir  leur candidat à la Présidentielle parmi cinq prétendants, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Éric Ciotti et deux franciliens  sur lesquels devraient se reporter leurs suffrages :  Valérie Pécresse parce  qu’elle préside la Région Ile de France et Philipe Juvin, car il est le président des Républicains dans les Hauts de Seine.

    Mais, bien malin celui qui peut prédire les résultats et faire un pronostic. L'élément qui rend les pronostics impossibles, c'est l'augmentation des adhésions. Les Républicains sont passés de 80.000 à 140.000 adhérents en deux mois, et il est difficile pour l'heure de savoir à qui va bénéficier de cette hausse «Cela se jouera à quatre…dans un mouchoir de poche» selon un observateur du jeu politique à droite. Car personne n’imagine Philippe Juvin, maire de la Garenne Colombes  au second tour. «Philippe a formidablement bien réussi son grand oral de ministre de la santé» a-t-on entendu lors de l’un des quatre débats.. Il n’en a pas moins réussi à faire entendre une voix singulière dans la compétition : «Sur la forme déjà, on a découvert un politique plutôt à l’aise et percutant dans l’exercice oral – parfois meilleur que certains favoris du congrès. Sur le fond, il a aussi réussi à marquer sa différence, promouvant sa « droite des services publics» remarquait un journaliste

    Par contre, Valérie Pécresse s’est révélée au cours de cette campagne avec des idées et des propositions qui se tiennent alors qu’elle était mal à l’aise au début : «Les gens ne retiennent plus la Versaillaise, mais la déterminée » constatait Geoffroy Didier, conseiller Régional-député Européen.  Elle s’est battu,  « comme une lionne» selon Patrick Stefanini, son directeur de campagne et jusqu’à la derniére minute,  en faisant distribuer ce week-end  un tract de 4 pages  imprimé à 200 000 exemplaires, intitulé «Le courage de dire et la volonté de faire» permettant de relayer le plus largement possible son projet réformateur, audacieux et offensif pour redresser la France. Et en animant sa dernière réunion publique à Boulogne lundi soir où étaient présents quelques vanvéens